Incontinence et sport
Mieux vivre l'incontinence
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Service clientSi une activité sportive régulière aide à se maintenir en bonne santé, la pratique intensive de sports à impact peut entraîner des risques de fuites urinaires. Particulièrement exposées, les sportives de haut niveau sont très nombreuses à développer des symptômes d’incontinence urinaire d’effort. Parce que le sujet est tabou, l’information et la prise en charge restent encore insuffisantes. De ce fait, les sportifs concernés sont contraints de réduire leurs entraînements voire, dans certains cas, d’y renoncer. Pourtant des solutions existent.
L’incontinence n’est pas une maladie mais le symptôme d’un dysfonctionnement du système urinaire. Parmi les différents types d’incontinence existant, il en est un qui affecte tout particulièrement les sportifs : l’incontinence urinaire d’effort.
L’incontinence d’effort désigne des fuites involontaires d’urine, non précédées du besoin d’uriner, survenant à l’occasion d’un effort tel qu’une toux, un rire, un éternuement, un soulèvement de charges ou toute autre activité physique augmentant la pression intra-abdominale.
Les fuites urinaires à l’effort concernent majoritairement la population féminine. Une femme incontinente sur deux souffre d’incontinence d’effort1. Leur physiologie et les étapes de vie qu’elles traversent rendent les femmes particulièrement sensibles à ce type de trouble. Parmi les facteurs possibles de ce trouble, il est possible de citer :
Chez les sportives, la sangle abdominale, très tonique, exerce une pression indirecte sur le plancher pelvien. De plus, les activités physiques qui occasionnent des sauts répétés multiplient encore la pression abdominale. Avec le temps, cette mécanique d’hyperpression intra-abdominale finit par produire un déséquilibre entre une musculature abdominale surdéveloppée et un plancher périnéal insuffisamment musclé.
Les sports les plus à risque sont ceux qui sollicitent la sangle abdominale ou qui entraînent des chocs ou des impacts répétés sur le périnée.
Une étude portant sur 291 athlètes de haut niveau montre que les disciplines les plus exposées sont la gymnastique (56 %), le ballet (43 %), l’aérobic (40 %), le badminton (31 %), le volley-ball (30 %), l’athlétisme (25 %), le handball (21 %) ou le basket-ball (17 %).3
Si la prévalence (mesure de l’état de santé d’une population dénombrant le nombre de cas de pathologie sur une période donnée) est quasi nulle chez les golfeuses et les nageuses, les trampolinistes sont, d’après une étude menée en Suède, 80% à souffrir de fuites à l’effort.4
Pratiqués de manière trop intensive, le tennis, les sports de glisse et la course à pied multiplient également les risques de développer des troubles urinaires tandis que les activités comme la marche, la natation, le vélo, les sports de rame, le golf ou le roller ont une incidence très faible en termes de fuites urinaires.
À noter que les fuites urinaires peuvent survenir plusieurs années après avoir cessé la pratique d’un sport.
Pourtant, il suffit souvent d’en parler à un professionnel de santé pour bénéficier d’une prise en charge adaptée.
La prévention repose sur une éducation à la santé du périnée (risques, exercices adaptés, verrouillage à l’effort), un travail sur les muscles profonds, la respiration, la prise de conscience abdominale et les transverses en s'inspirant du Pilates et de la rééducation périnatale chez les femmes qui viennent d'accoucher. La connaissance des sports à risque et des règles hygiéno-diététiques pour lutter contre la constipation doivent venir compléter ce programme.
Le médecin traitant et le médecin du sport ont un rôle majeur à jouer. La consultation de réalisation du certificat de non contre-indication à la pratique sportive doit permettre de dépister d’éventuels troubles urinaires, diffuser les bonnes pratiques et parler des techniques de rééducation.
Par ailleurs, les coachs doivent être sensibilisés afin de privilégier, dans leur travail de préparation physique, le gainage statique au travail “en force” des abdominaux. En parallèle, il faut également sensibiliser les parents des athlètes car ils peuvent aussi jouer un rôle.
Le milieu du sport de haut niveau est de plus en plus exigeant avec ses jeunes athlètes. Les sportives en pleine puberté encaissent de plus en plus d'impacts. L’efficacité de la prévention des fuites urinaires repose donc sur la mobilisation de tous les adultes qui les entourent.
La rééducation périnéale peut être réalisée par un kinésithérapeute ou une sage-femme sur prescription médicale. Elle repose sur plusieurs méthodes :
À la rééducation périnéale doivent être associés des exercices de renforcement abdominal et un travail sur la statique lombo-pelvienne.
L’incontinence urinaire chez la sportive étant en partie due à une hyperpression abdominale, il est indispensable de renforcer la musculature profonde. Les abdominaux type “crunch” (les mouvements où l'on coince ses pieds et où on se relève d'un coup) sont à éviter. Pour diminuer l’hyperpression abdominale mieux vaut opter pour un travail de gainage.
Un travail sur l’équilibre lombo-pelvien viendra avantageusement compléter les autres exercices. L’accent sera mis sur le travail de rétroversion du bassin pour lutter contre l’hyperlordose (exagération de la courbure du dos au niveau des lombaires) et ainsi mieux répartir les forces intra-abdominales. La correction de la courbure lombaire améliorait les contractions périnéales dans la plus part des cas.
Si l’incontinence est très modérée, l’utilisation occasionnelle de pessaires permet de vivre sereinement un événement sportif. Ces dispositifs intravaginaux font “remonter” tous les organes.
En cas d’échec des traitements de première intention et devant une incontinence invalidante, tant sur les plans psychologique, sexuel que social, la pose de bandelettes sous-urétrales (TOT ou TVT) par voie chirurgicale pourra être proposée.
La pratique d’un sport de haut niveau ou intensif nécessite un suivi médical spécifique. Pour que vos symptômes soient pris en charge de manière efficace, il est recommandé d’aborder le sujet avec un professionnel de santé dès les premières fuites.
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