Incontinence et sport
Mieux vivre l'incontinence
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Peu de personnes le savent, mais les troubles de la miction peuvent avoir pour origine le surpoids, l’obésité ainsi que toutes les pathologies associées à une surcharge pondérale importante (hypertension, maladies cardiovasculaires, diabète). Cependant, dans plus de la moitié des cas, une perte de poids diminue la probabilité d’être concerné par les fuites urinaires ainsi que par d’autres problèmes de santé.
Le surpoids et l’obésité correspondent au fait d’accumuler de manière anormale ou excessive de la graisse dans le corps.
Un des principaux outils utilisé pour diagnostiquer le surpoids et l’obésité est l’indice de masse corporelle (IMC). L’IMC se calcule en divisant le poids (en kilogrammes) par la taille (en cm) de la personne.
Si votre IMC est :
Selon une étude coordonnée en 2020 par des chercheurs de l’Inserm et du CHU de Montpellier, 47% des adultes souffrent de surpoids, voire d’obésité pour 17% d’entre eux.1
Sur la période 1997-2020 les résultats de l’étude montrent1 :
L’étude montrent également que les hommes sont plus souvent en surpoids que les femmes mais que le taux d’obésité est plus élevé chez les femmes.
Le périnée joue un rôle fondamental dans les fonctions urinaires et fécales. Un périnée tonique se traduit par une compression efficace des sphincters, contribuant à fermer efficacement l’urètre et l’anus en cas d’envies d’uriner ou de déféquer pressantes. Mais en cas de surpoids ou d'obésité, la vessie, les muscles du plancher pelvien et les muscles des sphincters urétral et anal sont soumis à une pression constante.
Cela entraîne des lésions musculaires et nerveuses des muscles du plancher pelvien qui deviennent alors incapables de compenser des augmentations de pression brusques au niveau de l’abdomen comme cela se produit à l’occasion d’une toux, du rire, d’un effort physique ou d’un éternuement. C’est pourquoi les personnes en surpoids ou obèses sont plus sujettes à l’incontinence d'effort ou à l’incontinence mixte. D’autre part, la graisse située au niveau de la sangle abdominale peut entraîner des problèmes de miction.
De nombreuses personnes concernées par le diabète de type 2 sont en surpoids ou obèses. Or, la pathologie est une cause avérée d’incontinence urinaire ou d’épisodes d’incontinence. Après plusieurs années d’évolution du diabète, la vessie peut être impactée. On parle alors de vessie « paresseuse » ou au contraire hyperactive. Enfin, une autre étude démontre que l’hyperglycémie provoquée par le diabète a un impact négatif sur les neurones qui régulent la tonicité des muscles de la paroi de la vessie (le détrusor) et du sphincter urétral.
Pour les personnes en surpoids ou obèses, perdre du poids est une solution efficace pour réduire de manière significative les risques de troubles de la miction.
Les méthodes d’amaigrissement seront choisies en fonction de l’importance du surpoids et de l’âge du patient. En cas de surpoids modéré, un régime alimentaire hypocalorique combiné à la pratique d’une activité physique adaptée sera généralement proposé.
Si la pratique d’une activité physique et/ou sportive est recommandée pour lutter contre la surcharge pondérale, il convient cependant d’éviter les sports dits “à impact”. Si vous voulez perdre du poids, privilégiez la marche, le vélo, le yoga ou encore la natation. Vous lutterez contre les effets de la sédentarité sans solliciter trop brusquement les muscles de votre périnée.
La chirurgie bariatrique, aussi appelée chirurgie de l’obésité (anneau gastrique ou bypass) sera envisagée chez les personnes dont le surpoids est trop important ou si les méthodes traditionnelles ont échoué. Cette chirurgie de l’obésité permet notamment de réduire la contenance de l’estomac. Après une perte de poids significative, les épisodes d’incontinence sont nettement réduits et disparaissent dans plus de la moitié des cas.
Pour fortifier les muscles de votre plancher pelvien, des séances de rééducation périnéale pourront vous être prescrites. L’effet positif de ces séances sera cependant conditionné par une perte de poids préalable.
En cas de surpoids ou d’obésité, perdre du poids est la solution la plus efficace pour réduire les fuites urinaires. Parce que cela nécessite d’apporter des changements durables à son mode de vie, il peut être utile de se faire accompagner. Un suivi effectué par un diététicien ou un nutritionniste vous aidera à garder le cap tandis que la consultation d’un médecin ou d’un urologue vous permettra de vivre plus sereinement vos problèmes de fuites urinaires, le temps que vos efforts portent leurs fruits.
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1Surpoids et obésité de l'adulte : définition, causes et risques, Ameli.fr
Townsend M.K., Curhan G.C., Resnick N.M., Grodstein F. BMI, waist circumference, and incident urinary incontinence in older women Obesity (Silver Spring) 2008 ; 16 : 881-886
Gorbachinsky I., Akpinar H., Assimos D.G. Metabolic syndrome and urologic diseases Rev Urol 2010 ; 12 : e157-e180
Réf : HDBP70202306