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Troubles émotionnels et psychologiques, quel impact sur l'incontinence ?

Les fuites urinaires ne sont pas nécessairement liées à un dysfonctionnement physiologique : elles peuvent aussi avoir des causes psychiques. On parle alors de troubles urinaires psychologiques. Un haut niveau ponctuel de stress, une anxiété ou une angoisse chronique peuvent en effet causer des fuites urinaires ou favoriser leur persistance. Mais ne vous inquiétez pas !  Il est possible d'y remédier. En effet, des traitements médicamenteux aux techniques de gestion du stress : les solutions existent. 

Une jeune femme réconfortant sa mère

Comment définir les troubles psychiques ?

La peur ou l’anxiété sont une réaction normale de l’organisme face à un danger ou à une menace. Ces sentiments font partie de toute expérience humaine et se manifestent différemment suivant les personnes (palpitations, tremblements, sidération, bouche sèche, transpiration, sensations d’étouffement, troubles du sommeil, etc.). Ils peuvent apparaître dans des circonstances particulières de la vie et/ou s’installer dans la durée.

On parle d’anxiété pathologique (ou troubles psychiques) quand elle :

  • n’est pas en lien avec un événement de vie potentiellement déstabilisant (mariage, divorce, entretien d’embauche, faillite, déménagement, etc.);
  • ne disparaît pas quand la situation préoccupante revient à la normale;
  • génère un tel niveau de détresse qu’elle empêche la personne de fonctionner et d’agir normalement au travail, en société ou dans d’autres domaines de la vie quotidienne;
  • préoccupe continuellement la personne.

 

Quels facteurs psychologiques favorisent les troubles urinaires psychologiques ?

Un « terrain dépressif »

Les personnes souffrant d’incontinence révèlent souvent ce que l’on appelle un « terrain dépressif ». Sans être des personnes dépressives (apathie, sentiment d’inutilité) à proprement parler, elles présentent une certaine fragilité psychologique. Elles manquent généralement de confiance en elles et ont une image altérée de leur propre corps. Chez ces personnes, on observe parfois une perte de sensibilité ou de contrôle du plancher pelvien. D’après certaines études, ce terrain « prédisposant » aurait pour double conséquence : sur le plan psychologique, l’installation de la dépression, sur le plan physique, des pertes d’urine sans que le cerveau en ait donné l’ordre.

Un sentiment d’impuissance à agir sur sa propre vie

Le décès d'un proche, les conflits de couple ou encore une situation de chômage prolongée, contribuent à la vulnérabilité des personnes. Elles peuvent souffrir de sentiments d’abandon et de dévalorisation, être blessées dans leur amour-propre. En résultent des sentiments de découragement profond et d’impuissance à contrôler sa propre vie qui se traduisent au niveau physique par une perte de contrôle de la vessie et des problèmes d’incontinence.

Un état de stress permanent

Un stress ou une angoisse chronique peut générer chez certaines personnes des troubles urinaires psychologiques. Ces dernières souffrent en premier lieu d’un besoin trop fréquent d’uriner. Elles ressentent la moindre tension de la vessie et dès qu’elle se remplit, celle-ci devient insupportable. Leur vessie se contracte en général avec une fréquence et une urgence anormale (syndrome d’hyperactivité vésicale) la journée et quelquefois aussi la nuit, sans que la vessie ne soit pleine. À la nycturie (miction nocturne), la pollakiurie (plus de 8 mictions par jour), et aux envies pressantes d’uriner (impériosités) peuvent s’ajouter des fuites urinaires.

Le « syndrome de la clé dans la serrure »

Certaines personnes ressentent une irrésistible envie d’uriner, en mettant la clé dans la serrure. Scientifiquement connu depuis longtemps, ce phénomène relève d’un automatisme cérébral, encore appelé "réflexe conditionnel". Le cerveau a "appris" à anticiper le moment où la vessie pourra être vidée et déclenche une contraction de la vessie pour évacuer l’urine quand le même scénario se présente. Si les sphincters ne sont pas assez toniques, des pertes d’urine se produisent.

Un stress circonstanciel

Nous avons tous vécu une expérience de ce genre : nous sommes à quelques minutes d’un entretien d’embauche, d’un premier rendez-vous amoureux, d’un départ pour un grand voyage ou d’un coup d’envoi d’un marathon et soudain, une envie pressante d’uriner surgit, impérieuse, immédiate et incontrôlable ! Ce qui ajoute un stress supplémentaire.

Cette réaction est un symptôme « normal » de stress. Avec l’anxiété, vos muscles se raidissent, notamment dans la région abdominale. La vessie se trouve comprimée et le besoin d’uriner se fait sentir, même si la vessie est presque vide.

Comment mieux gérer votre stress pour éviter les fuites urinaires ?

Les personnes sujettes aux envies pressantes d’uriner, sans incontinence associée, appréhendent de devoir trouver dans l’urgence des toilettes à des moments inopportuns (faire se lever toute une rangée de spectateurs pendant une pièce de théâtre, manquer la partie passionnante d’un film au cinéma, sortir d’une tente en pleine nuit, etc.) et cette inquiétude-même déclenche un fort besoin d’uriner. Il en va de même chez les personnes qui souffrent de fuites urinaires. La crainte de ne pas réussir à se rendre à temps aux toilettes aggrave leurs problèmes d’incontinence. Dans les deux cas, il peut s'agir d'un cercle vicieux.

Tout comme l’incontinence d’effort, les fuites urinaires liées à des troubles psychologiques requièrent la mise en place de bonnes habitudes de vie.

Bien s’hydrater

Pour limiter les risques au maximum, mieux vaut réduire la consommation de café ou de thé. Outre leur pouvoir diurétique, certaines études ont montré que la caféine contenue dans ces boissons aurait tendance à influer défavorablement sur les sentiments dépressifs et les troubles du sommeil.

Par ailleurs, si votre réflexe est de réduire votre consommation de liquide, prenez soin de boire aux bons moments. S’il vaut mieux éviter de trop boire dans les heures qui précèdent un rendez-vous important ou avant d’aller se coucher, veillez toutefois à vous hydrater abondamment aux autres moments de la journée. Moins on boit, plus l’urine est irritante pour la vessie et plus elle se contracte. De plus, dans la mesure du possible, il est préférable d'arriver un peu en avance à vos rendez-vous. Cela vous permettra de repérer les toilettes disponibles à proximité, vous rassurera et vous aidera à gérer votre stress.

Anticiper avec une protection adaptée

Vous pouvez compléter l’application de ces mesures par le port d’une protection discrète. Même quand les fuites sont occasionnelles, cette précaution contribuera à diminuer votre niveau d’inquiétude. Il existe toute une gamme de protections urinaires masculines et féminines, confortables et adaptées à votre niveau d’incontinence.  À noter : ces produits sont spécialement conçus pour absorber les fuites urinaires, ce qui n’est pas le cas des protections périodiques.

Évacuer le stress tout en douceur

Enfin, sachez qu’il est tout à fait possible d’apprendre à gérer son stress. Relaxation, sophrologie, hypnothérapie, gym douce, marche, natation, etc. : les activités permettant de rééquilibrer les émotions sont nombreuses. Parmi toutes ces pratiques, le yoga mérite à lui seul un focus : cet ensemble de postures et d’exercices de respiration aide au renforcement musculaire (dont le périnée) comme à la libération des tensions nerveuses, ce qui en fait une discipline particulièrement indiquée pour les personnes souffrant d’incontinence émotionnelle.

Une femme heureuse de mieux vivre ses fuites urinaires en gérant son stress

Réf : HDBP13202302

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