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Vessie hyperactive : traitements et conseils

Vous avez des envies fréquentes et urgentes d’uriner et il vous est difficile de les contrôler ? Appelé syndrome de la vessie hyperactive, ce trouble urologique qui touche environ 10 à 17% de la population générale1 s’accompagne souvent de fuites urinaires. Même s’il est difficile de parler de ses difficultés à se retenir, il est important d’oser en parler à un médecin. Souffrir d’une vessie hyperactive n’est pas une fatalité : il existe de nombreuses solutions qui peuvent vous permettre de venir à bout de ce désagrément ou de mieux vivre avec.

Deux jeunes femmes en tenue estivale durant une averse. L’une sourit en levant la tête au ciel, l’autre essaie d’échapper à la pluie en s’abritant avec un journal.

Qu’est-ce qu’une vessie hyperactive ?

Une vessie hyperactive désigne une vessie qui se contracte involontairement, avant d’être complètement pleine, et provoque des envies soudaines d’uriner. Chez les personnes qui en sont atteintes, cet état est chronique, c’est-à-dire que les spasmes de la vessie se produisent en l’absence d’infection des voies urinaires ou d’autres pathologies.

Outre des envies pressantes d’uriner, la vessie hyperactive peut entraîner d’autres symptômes incommodants tels que :

  • le besoin d’uriner plus de huit fois par période de 24 heures;
  • des pertes accidentelles d’urine;
  • le besoin d’uriner deux fois ou plus la nuit.

Ces signes sont caractéristiques d’une affection appelée incontinence par hyperactivité vésicale.

 

Quels sont les traitements de la vessie hyperactive ? 

Les traitements par modification des habitudes de vie

Première étape d’un traitement, la modification des habitudes de vie au quotidien constitue souvent un moyen efficace de soulager les symptômes de la vessie hyperactive :

  • buvez suffisamment : une hydratation insuffisante rend les urines irritantes pour la vessie et augmentent la fréquence des envies d’uriner;
  • évitez les boissons excitantes pour la vessie comme la caféine, l’alcool et les sodas;
  • réduisez votre consommation de boissons en fin d’après-midi si vous avez tendance à uriner durant la nuit;
  • luttez contre la constipation en adoptant une alimentation riche en fibres. En effet, en cas de constipation, les muscles abdominaux sont plus sollicités pour la poussée, ce qui augmente la pression sur la vessie et la fragilise;
  • essayez d’augmenter petit à petit le temps entre deux mictions afin d’aller aux toilettes toutes les 2 à 4 heures maximum. Pour vous y aider vous pouvez tenir un calendrier mictionnel (la miction désigne l’action d’uriner) qui vous aidera à planifier et garder le suivi du temps écoulé entre les visites aux toilettes.  

Du thé vert contre l’incontinence !

Une étude portant sur 300 Japonaises a mis en évidence que les consommatrices de thé vert étaient moins atteintes d’incontinence urinaire que celles qui n’en consommaient pas. Le risque est ainsi réduit chez les femmes qui boivent quatre tasses de thé vert chaque jour !2 

Les traitements par kinésithérapie

La rééducation périnéale est proposée comme traitement de première intention à la majeure partie des hommes et des femmes touchés parle l’incontinence, quelle qu’en soit la cause. Cette rééducation, effectuée par des sages-femmes ou des kinésithérapeutes spécialisés en uro-gynécologie s’appuie sur plusieurs méthodes :

  • La kinésithérapie : guidé par le thérapeute, cette méthode permet de travailler le renforcement et le verrouillage des muscles du périnée pendant l'effort par exemple. Le biofeedback est une technique de rééducation visant à redonner la conscience à la personne de son schéma corporel. Grâce à la rééducation les personnes réapprennent à ressentir ce qui se passe au niveau de leurs muscles pelviens et à solliciter les muscles appropriés. En effet, les personnes incontinentes ont souvent tendance à pousser avec les muscles du ventre au lieu de contracter leur périnée.
  • La physiothérapie : cette approche vise à aider les personnes à retrouver le contrôle des muscles de leur périnée ou de leur vessie en utilisant des agents naturels, non médicamenteux, tels que de faibles courants électriques.

L’électrostimulation a plusieurs indications. Elle vise à envoyer des impulsions électriques, de fréquence et d’intensité variable pour :  

  • stimuler le muscle du périnée et augmenter ses possibilités de contraction afin de limiter les risques de fuites urinaires;
  • réduire (inhiber) les contractions du muscle détrusor (le muscle de la vessie qui expulse l’urine) afin qu’il ne se contracte que lorsque la vessie est suffisamment pleine;
  • favoriser la localisation et la contraction du périnée, pour renforcer les sphincters urinaires. 

Les traitements par médication

Certains médicaments de la classe des anticholinergiques (antispasmodiques), empêchent l’acétylcholine (un neurotransmetteur) de contracter le muscle de la vessie trop tôt. Ainsi, la vessie peut se remplir complètement et la fréquence des envies urgentes d’uriner diminue.

Les injections de toxine botulinique (puissant agent paralytique neuromusculaire) dans le détrusor, le muscle touché dans un cas de vessie hyperactive, permettent de réduire ou de neutraliser les contractions involontaires.

Les femmes ménopausées pourront elles se voir prescrire des traitements par voie vaginale à diffusion locale d’oestrogènes (crème, ovule, anneaux). Appliqués localement, ces hormones participent à raffermir les muscles du plancher pelvien et à relaxer la vessie pendant la phase de remplissage.

Les traitements chirurgicaux

L’ hyperactivité vésicale (HAV) est une affection qui varie en intensité : elle peut n’être qu’un simple désagrément ou perturber gravement le quotidien. En cas de nycturie (le fait de se lever plusieurs fois par nuit pour uriner) sévère ou d’urgences mictionnelles invalidantes, et si les autres traitements ont échoué, une intervention chirurgicale pourra être proposée.

La neuromodulation sacrée consiste à implanter sous la peau une sorte de pacemaker de la vessie, appelé neurostimulateur. Ce dispositif produit de faibles impulsions électriques qui régularisent le fonctionnement des nerfs maîtrisant les muscles vésicaux.

Moins invasive, la neuromodulation du nerf tibial postérieur est un traitement plus récent qui s’appuie sur le même principe que la neuromodulation sacrée. Un petit appareil placé sur la face interne de la cheville et relié à des électrodes adhésives stimule les zones nerveuses commandant le système vésico-sphinctérien. La stimulation est réalisée à domicile, par la personne elle-même, au rythme de 20 à 30 minutes par jour durant au minimum trois mois.

 

Comment mieux vivre avec une vessie hyperactive ?

Porter des protections urinaires

En attendant que les traitements montrent leur efficacité, le port de protections urinaires de qualité s'avère indispensable. Les protections spécialement conçues pour l’incontinence vous permettent de mener sereinement les activités que vous aimez, en vous préservant de la peur des odeurs d’urine gênantes, des tâches d’humidité sur vos vêtements et des risques d'irritation de votre peau.

Pour bien choisir vos protections urinaires, il faut prendre en compte différents paramètres comme le sexe et le type d’incontinence :

  • en cas d’incontinence urinaire légère à modérée, les protections anatomiques (il existe des modèles différenciés pour les hommes et pour les femmes) suffisent généralement à absorber les pertes d’urine;
  • en cas d’incontinence urinaire modérée à sévère liée à une hyperactivité vésicale par exemple, les sous-vêtements absorbants sont à privilégier;
  • en cas d’alitement, il est possible d’opter pour un change complet
  • pour protéger fauteuils et literie contre les fuites urinaires, vous pouvez vous procurer des alèses.

Pour en savoir plus sur la gamme des protections HARTMANN, n'hésitez pas à consulter notre article : Comment choisir une protection urinaire adaptée ?

Conseils pratiques au quotidien

Au contact de l’air et des bactéries, l’urine peut dégager une forte odeur, incommodante pour soi comme pour l’entourage. Pour limiter les odeurs, plusieurs solutions existent :

  • absorbez un complément en vitamine C et buvez du jus de canneberge : cela permettra de diminuer le pH de votre urine. Une urine plus acide est nettement moins odorante;
  • limitez la consommation de certains aliments tels que les asperges, les oignons, ails, poireaux ou certaines épices... qui donnent une mauvaise odeur à l’urine;
  • privilégiez les protections contre l’incontinence dotées de capteurs absorbants comme les protections Confiance® qui, en plus d’absorber l’urine, réduisent la production d’ammoniaque et limitent les odeurs.

Vous n’avez pas consommé d’aliments qui donnent une odeur distinctive à l’urine  mais vous constatez que votre urine sent fort ? Cette odeur doit vous alerter. Elle peut indiquer que vos urines sont trop concentrées et que vous ne buvez pas assez ou traduire la présence d’une infection urinaire. La cystite, par exemple, se manifeste par une sensation de brûlure pendant et après la miction, et par des urines troubles. Si vous observez de tels symptômes, consultez rapidement votre médecin traitant.

Derniers conseils en cas de nycturie : se lever plusieurs fois par nuit pour se rendre aux toilettes peut s’avérer contraignant. Le risque de chute est en effet élevé. Pour prévenir les accidents surtout chez les personnes âgées :

  • installez une barre d’appui dans les WC;
  • optez pour des chaussons plats et antidérapants;
  • supprimez tous les obstacles entre le lit et les toilettes : chaises, tapis…;
  • évitez au maximum de consommer des somnifères ou des calmants qui réduisent la vigilance nocturne ;
  • placez une chaise percée à proximité du lit pour les personnes à mobilité réduite. 

La prise en charge du syndrome de la vessie hyperactive est adaptée à chaque personne et à la sévérité de ses troubles urinaires. La solution réside souvent dans la combinaison de plusieurs traitements et de la modification des règles d’hygiène de vie. Dans tous les cas, l’utilisation de protections Confiance® vous aidera à conserver une vie sociale active et sereine. 

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1Philippe Neveü, Idir Ouzaid, Evanguelos Xylinas, Christophe Egrot, Adham Kassem, Rana Aoun, Nadja Stivalet, Jean-François Hermieu, La revue du praticien Médecine Générale, Hyperactivité vésicale, 10 Novembre 2021, 35(1061);435-9
2Hirayama F & Lee AH. Green tea drinking is inversely associated with urinary incontinence in middle-aged and older women. Neurorology and Urodynamics, 2011.
Les produits de la marque Confiance® sont des dispositifs médicaux, consultez votre médecin ou votre pharmacien pour plus d’information.
Réf : HDBP62202306