Chez la femme | Les causes | Mieux vivre l'incontinence

Cancers pelviens et incontinence chez la femme

Les cancers qui affectent la région pelvienne (vessie, utérus, ovaires, intestins…) peuvent causer des dommages aux muscles et aux nerfs impliqués dans le contrôle de la miction. Un problème que certains traitements peuvent également aggraver. Ainsi une grande partie des femmes ayant été traitées pour un cancer gynécologique souffrent d’incontinence urinaire. Un symptôme qui, bien pris en charge par un professionnel de santé, peut régresser, voire disparaître.

Une jeune femme enlace sa mère de manière attentionnée.

Les cancers gynécologiques

Sur l'ensemble des cancers diagnostiqués chez les femmes chaque année, 42 % sont des cancers gynécologiques.1 Parmi les plus fréquents, on retrouve les cancers du corps utérin (aussi appelés cancer de l’endomètre), du col de l’utérus et de l’ovaire. Les cancers de la vulve, du vagin et des trompes sont plus rares.

Les symptômes

Suivant la localisation du cancer, les femmes peuvent observer les signes suivants : 

  • saignements anormaux après les rapports sexuels ou en dehors de la période des règles ;
  • pertes anormales ou saignements vaginaux après la ménopause ;
  • douleurs au ventre ;
  • douleurs pendant les rapports sexuels ;
  • constipation. 

Tous ces symptômes ne sont pas spécifiques d’un cancer gynécologique et peuvent avoir d’autres causes. Dans tous les cas, un suivi gynécologique régulier est important afin de détecter au plus tôt toute anomalie.

Les traitements

La plupart des femmes atteintes d’un cancer gynécologique subiront une intervention chirurgicale. Pour les cancers gynécologiques, l’hystérectomie (ablation totale ou partielle de l’utérus) a pour but de supprimer l’organe malade. Pour le cancer de l'ovaire, l'ablation de l’utérus est pratiquement toujours réalisée en raison de la proximité avec les différents organes pelviens.

Des risques d’incontinence

La radiothérapie, la chimiothérapie et certaines hormonothérapies peuvent irriter la vessie ou endommager les nerfs qui la contrôlent et entraîner une incontinence urinaire par impériosité.

Par ailleurs, après une intervention sur un organe du petit bassin, les femmes souffrent fréquemment d’incontinence dite d’effort. Le surplus de pression abdominale provoqué par une quinte de toux, un éternuement ou un exercice physique se répercute sur le sphincter vésical. Ce dernier, affaibli par la chirurgie, ne joue plus son rôle de verrou et les fuites urinaires surviennent.

La chirurgie du cancer de l’utérus peut également causer la perte de la sensation d’envie d’uriner ou l’incapacité de vider complètement sa vessie (incontinence par regorgement).

Les troubles urinaires post-cancer peuvent graduellement s’atténuer à mesure que le corps se rétablit mais il arrive parfois que l’incontinence s’installe. Dans tous les cas, n’hesitez pas à parler de vos fuites urinaires à votre médecin. Il existe plusieurs types de prises en charge (traitements médicamenteux, rééducation périnéale, chirurgie, etc.) qui vous aideront à reprendre le contrôle de votre vessie ou à réduire significativement vos symptômes.

La prévention des cancers gynécologiques

La prévention des cancers gynécologique repose actuellement sur trois méthodes complémentaires :

  • le suivi gynécologique ;
  • le frottis de dépistage (détection des cellules pré-cancéreuses du col ou la présence du virus HPV) ;
  • la vaccination contre le Papillomavirus HPV (une infection sexuellement transmissible) des adolescents (filles et garçons).

Le dépistage précoce augmente les chances de prévenir et de guérir la maladie.

 

Le cancer colorectal

Il se développe presque toujours à partir d’une excroissance de la muqueuse intestinale, appelée polype.

Les symptômes

Les cancers colorectaux restent longtemps asymptomatiques. Ainsi, lorsque les symptômes apparaissent, ils sont là encore souvent le signe que la maladie a déjà évolué. Parmi ceux-ci on peut citer :

  • des douleurs abdominales évoluant par crises de deux ou trois jours ;
  • des troubles du transit intestinal ;
  • une présence de sang dans les selles ;
  • une masse perceptible à la palpation de l’abdomen ;
  • une anémie (taux d’hémoglobine dans le sang inférieur à la normale) ;
  • un amaigrissement inexpliqué et/ou une légère fièvre persistante. 

Les traitements du cancer colorectal

Le traitement des cancers colorectaux dépend de l’étendue de la tumeur et de son extension à des organes voisins ou à distance. La chirurgie est le traitement principal du cancer colorectal. Le traitement chirurgical est réalisé par laparotomie, aussi appelé coelioscopie (petite ouverture de la paroi abdominale). Il consiste à enlever la totalité de la tumeur et certains tissus sains environnants. Selon le stade d’évolution de la maladie, une chimiothérapie et des séances de radiothérapie peuvent venir compléter l’ablation de la tumeur par voie chirurgicale. 

Incontinence fécale et cancer colorectal

L'intervention chirurgicale peut avoir des répercussions sur les mécanismes de la continence, mais toutes les personnes qui subissent une chirurgie du côlon ou du rectum ne deviennent pas forcément incontinentes. En cas de fuites fécales avérées, le patient pourra se voir prescrire différents traitements correcteurs :

  • médicaments ;
  • physiothérapie (rééducation des sphincters anaux par les méthodes de feedback et d’électrostimulation) ;
  • neuromodulation . Cette technique vise à stimuler les racines nerveuses autour de l'anus et du rectum (racine sacrée) par l’envoi d’impulsions électriques ; Elle permet d'améliorer la continence.
  • implantation d’un pacemaker de l’anus (cet appareil fonctionne sur le principe de la neuromodulation).

 

Le cancer de la vessie

Le cancer de la vessie commence en général par le développement d’une tumeur au niveau de la muqueuse de la vessie.

Les symptômes du cancer de la vessie

Le signe le plus fréquent du cancer de la vessie est la présence de sang dans l’urine (hématurie). Mais la quantité de sang dans l’urine est parfois si faible qu’on ne peut la voir qu’au microscope lors d’une analyse d’urine. D’autres signes peuvent indiquer le développement d’un cancer de la vessie :

  • un besoin d'uriner plus souvent que d’habitude (pollakiurie) ;
  • un besoin pressant d'uriner ;
  • des brûlures ou des douleurs lorsqu’on urine ;
  • une difficulté à uriner ou un faible jet d’urine ;
  • une douleur au bas du dos ou au bassin. 

Ces symptômes cliniques sont peu spécifiques. Pour cette raison, le diagnostic est souvent posé tardivement.

Les traitements

Plusieurs types de traitements peuvent être utilisés pour traiter le cancer de la vessie : la chirurgie, la chimiothérapie, l'immunothérapie ou la radiothérapie. La prise en charge commence par la résection transurétrale de la vessie (RTUV). Cette opération consiste à enlever la tumeur en passant par l'urètre.

Incontinence urinaire et cancer de la vessie

Les personnes atteintes d’un cancer de la vessie peuvent souffrir d’incontinence urinaire. Ces fuites sont souvent dues au traitement plus qu’à la maladie elle-même. Lors d’une résection endoscopique de la vessie (l’ablation chirurgicale des tumeurs de la vessie) il peut arriver que les tissus musculaires du sphincter soient endommagés. Cela provoque des fuites urinaires post-opératoires, d’une durée pouvant varier de quelques semaines à quelques mois.

Après l’ablation d’une partie de la vessie (cystectomie partielle), l’organe retient toujours l’urine, mais sa taille a considérablement diminué. Suite à une telle opération, il sera nécessaire d’uriner plus fréquemment. Après l’ablation totale de la vessie (cystectomie totale) il n’y a plus de vessie pour stocker l’urine. La dérivation urinaire consiste à reconstruire chirurgicalement une autre manière de stocker et de réguler le débit d’urine. Plusieurs techniques existent. Elles s’appuient sur le stockage de l’urine à l’intérieur du corps (néo-vessie avec auto-sondage) ou à l’extérieur du corps (stomie).

Appréhender sereinement une nouvelle façon d’uriner nécessite un accompagnement. Grâce au soutien des professionnels et des associations de patients, les personnes parviennent à retrouver leur qualité de vie.

Les effets secondaires des traitements anticancéreux et les potentielles séquelles des interventions chirurgicales sur les organes pelviens peuvent nuire à la qualité de vie intime des patientes. Si vous êtes concernée, n’hésitez pas à en parler à votre médecin ou gynécologue. Ces professionnels de santé mettront en place un plan de soins de suivi et pourront vous conseiller sur les protections urinaires. HARTMANN vous propose une large gamme de protections absorbantes adaptées à toutes les morphologies pour vous permettre de continuer à pratiquer vos activités favorites.

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1Fondation ARC, Les cancers gynécologiques : de quoi s’agit-il ?, septembre 2022
Réf : HDBP68202306