Mieux comprendre | L'essentiel sur les fuites urinaires | Mieux vivre l'incontinence

Incontinence : se libérer des idées reçues

5 millions de personnes en France sont touchés par l’incontinence, soit un peu plus de 8% de la population1. Pourtant, les troubles mictionnels sont l'objet de beaucoup d’idées reçues. Malheureusement, ces préjugés peuvent affecter les personnes concernées et les freiner dans la prise en charge de leur problème. Il est donc important de déconstruire ces idées préconçues et de comprendre ce qu’est l’incontinence pour permettre aux  personnes sujettes à des fuites urinaires de vivre pleinement leur vie.

Deux collègues de bureau se livrant à des commérages. Visuel pour illustrer les  préjugés les plus courants sur l’incontinence.

Idée reçue n°1 : « L’incontinence ne concerne que les personnes âgées »

Dans l’imaginaire collectif, ne pas pouvoir se retenir avant d’aller aux toilettes concerne uniquement les bébés et les personnes âgées. Avec l’âge, les facteurs risquant d’altérer le fonctionnement de la vessie et du sphincter augmentent, voire s’additionnent. Pour autant, l’incontinence peut concerner tous les âges de la vie.

Par exemple, il n’est pas rare que les femmes souffrent d’incontinence pendant leur grossesse. Chez les femmes enceintes, le poids du bébé exerce une pression sur l’abdomen, et parfois, le sphincter de la vessie ne peut faire face à cette pression. Il ne joue alors plus son rôle de verrou et laisse échapper l’urine. L’accouchement peut, lui aussi, affaiblir le périnée et engendrer des fuites urinaires, immédiatement après la grossesse ou plusieurs années plus tard.

Les problèmes de fuites urinaires peuvent également toucher les hommes, en raison notamment d’une augmentation du volume de la prostate, une glande située en dessous de la vessie et qui communique avec les voies urinaires. Lorsque la prostate grossit, elle fait barrage à l’écoulement normal de l’urine et perturbe le fonctionnement de la vessie, ce qui provoque des fuites.

La pratique intensive de sports à impact (cyclisme, équitation, jogging, etc.) entraîne une hyperpression dans l’abdomen, capable de provoquer des fuites urinaires chez les hommes comme chez les femmes, même jeunes.

 

Idée reçue n°2 : « L’incontinence, c’est un truc de femmes »

Le périnée joue un rôle fondamental dans les fonctions urinaires et fécales. Un périnée tonique se traduit par une compression efficace des sphincters, permettant notamment de retenir une envie d'uriner pressante. Percé de trois orifices (l’urètre, le vagin et l’anus), le périnée féminin est d’autant plus vulnérable que les risques de dommages périnéaux sont plus nombreux chez la femme. Les neuf mois de grossesse, l’accouchement et le changement hormonal de la ménopause peuvent particulièrement malmener ses muscles pelviens. D’où le risque de développer des problèmes tels que les descentes d’organes ou des fuites urinaires. C’est d’ailleurs pour anticiper ce type de désagréments que les femmes se voient prescrire des séances de rééducation périnéale après un accouchement.

Mais les hommes peuvent également être confrontés à des pertes urinaires, notamment dans le cas de troubles prostatiques. Ils peuvent avoir des difficultés à uriner, l’impression de ne pas vider complètement leur vessie et souffrir de fuites d’urine entre deux passages aux toilettes. Autant de signes qui nécessitent une consultation médicale.

 

Idée reçue n°3 : « L’incontinence est un signe de sénilité »

L’incontinence n’est pas une maladie mais un symptôme. La perte involontaire et incontrôlable d’urine peut être, à tout âge, le signe :

  • d’un manque de tonus du plancher pelvien (grossesse, accouchement, graves troubles psychiques, sport intensif, constipation ou toux chronique);
  •  d’un défaut de transmission des influx nerveux entre le cerveau et la vessie (troubles neurologiques).

Par contre, le risque de développer une maladie dégénérative augmente avec l’âge. La sénilité, c’est-à-dire l’altération des capacités psychologiques et physiques de la personne est effectivement un facteur révélateur ou aggravant d’incontinence. Les démences ou des pathologies de type Alzheimer conduisent souvent à la perte des fonctions cognitives impliquées dans le contrôle de la continence.

 

Idée reçue n°4 : « Il n’y a rien à faire pour soigner l’incontinence »

Voilà encore une croyance malheureusement trop fréquemment partagée. Il existe aujourd’hui de nombreuses solutions contre l’incontinence

  • la rééducation périnéale est une méthode efficace pour tonifier le plancher pelvien;
  • la prise de médicaments anticholinergiques (antispasmodiques) permet de lutter contre les « besoins urgents », les envies soudaines et irrépressibles d’uriner;
  • des interventions chirurgicales (bandelettes TOT ou TVT, injections de Botox, neuromodulation) peuvent soulager des incontinences résistantes aux autres approches.

 

Idée reçue n°5 : « L’incontinence est un processus normal de vieillissement »

Complètement faux ! Ce n’est pas parce que vous vieillissez que vous allez devenir incontinent.e ! En adoptant de bons réflexes (un mode de vie sain, des séances de rééducation périnéale après un accouchement, etc.), vous pouvez même prévenir l’apparition de troubles urinaires.

 

Idée reçue n°6 : « Quand on est incontinent, on ne peut plus sortir de chez soi »

Même si vous avez des fuites urinaires, il vous est tout à fait possible de conserver une vie sociale épanouie, en portant des protections urinaires adaptées.

HARTMANN a développé la marque Confiance® qui propose une large gamme de protections absorbantes, quelle que soit la sévérité de votre incontinence. Ces produits ne sont pas des serviettes hygiéniques mais des protections adaptées contre les fuites urinaires. Conçues pour s’adapter à l’anatomie féminine et masculine, elles vous protègent de l’humidité, des mauvaises odeurs et des irritations.

Discrètes et confortables, les protections HARTMANN vous permettent de pratiquer vos activités favorites, y compris vos activités sportives, sans craindre la survenue d’un “accident” gênant.

 

Idée reçue n°7 : « Quand on a des fuites urinaires, il faut moins boire »

Le premier réflexe d’une personne qui a des fuites urinaires est souvent de réduire sa quantité de boissons. Pourtant, ce comportement ne fait qu’aggraver la situation. Moins vous vous hydratez, plus votre urine est concentrée et plus elle irrite votre vessie. Votre cerveau déclenche alors des contractions de la vessie à répétition pour évacuer l’urine. Autre inconvénient : une déshydratation chronique favorise la constipation, un autre facteur aggravant de l’incontinence.

Aussi, veillez à boire suffisamment d’eau (entre 1,5L et 2L suivant les personnes) et à répartir votre consommation tout au long de la journée. Attention : toutes les boissons ne sont pas équivalentes. Le café, le thé, le soda, l’alcool sont diurétiques et irritants pour la vessie. Pensez à réduire leur consommation en cas d’incontinence.

L’incontinence urinaire reste fréquemment un tabou pour les personnes qui en souffrent. Problèmes d’hygiène, isolement, restriction des activités sociales : les répercussions psychosociales sont lourdes pour celles qui ne parviennent pas à parler de leurs troubles urinaires à un professionnel de santé ou à leur entourage. Lutter contre les préjugés liés aux fuites urinaires peut aider les personnes concernées à retrouver une meilleure estime de soi et à consulter.

1Étude de cadrage et Observatoire Shopper - KANTAR TNS pour HARTMANN 2018 

Les produits de la gamme Confiance® sont des dispositifs médicaux et des produits de santé réglementés qui portent, au titre de cette réglementation, le marquage CE. Fabricant : PAUL HARTMANN AG. Lire attentivement les instructions figurant sur l'étiquetage. Demandez conseil à votre médecin ou pharmacien. 
Réf : HDBP44202305

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