Aidants : comment changer une protection pour adulte ?
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Service clientLes personnes atteintes d’un handicap moteur ou d’une maladie neurologique sont souvent sujettes à des fuites urinaires ou fécales. Suivant les situations, cette incontinence est due à la pathologie de la personne et/ou à son environnement. La prise en charge de ces troubles doit être adaptée à la situation de chacun. Heureusement, des solutions existent afin d'améliorer le quotidien des personnes handicapées et de leur apporter le maximum de confort et d'autonomie.
Le manque de mobilité est l’une des principales causes de l’incontinence. Les personnes handicapées peuvent avoir conservé le contrôle de leur vessie mais leur difficulté à se déplacer (fauteuil roulant, alitement) peuvent les empêcher de se rendre aux toilettes. On parle alors d’incontinence fonctionnelle.
Handicap et paraplégie
Chez les personnes paraplégiques, les fuites urinaires surviennent parce qu’il leur est impossible de contrôler les muscles déclencheurs de la miction. Lorsque tout fonctionne bien, la vessie se remplit de façon continue et la miction s’effectue sur commande du cerveau. Il s’agit d’un acte volontaire de l’appareil urinaire. Lorsque les structures neurologiques et urinaires sont endommagées, ce processus de vidange vésicale ne se déroule pas correctement. Chez de nombreuses personnes paraplégiques, la contraction des muscles vésicaux est soit anarchique, soit insuffisante. Si le sphincter vésical n’est plus assez puissant pour retenir l'urine, des fuites urinaires se produisent. Une vessie qui ne se vide pas normalement expose la personne à des risques d’infections urinaires.
Dans certains cas, des lésions du système nerveux générées par des maladies ou des troubles neurologiques (tétraplégie, sclérose en plaques, etc.) peuvent conduire à une perte de sensations dans le bas du corps. Les personnes ne ressentent plus l’envie d’uriner et la vessie se vide sans que le cerveau lui en ait donné l’ordre. Les personnes tétraplégiques et les blessés médullaires (atteinte à la moelle épinière) sont également sujets à des fuites fécales, en raison d’un dysfonctionnement du sphincter anal qui n’assure plus son rôle de verrou, ou de contractions incontrôlées des muscles du rectum.
Prescrit comme traitement de première intention aux personnes mobiles atteintes d’incontinence, la rééducation du périnée n'est pas adaptée aux personnes atteintes d’un handicap moteur. Heureusement, des alternatives existent.
Pour s’assurer du bien-être des personnes en situation de handicap et les aider au mieux à gérer leur quotidien, HARTMANN propose toute une gamme de protections pour l'incontinence adaptées aux hommes et aux femmes à mobilité réduite ou alités. Ainsi, selon la nature du handicap, la personne pourra éviter les désagréments d’éventuelles fuites urinaires et fécales grâce au port de changes complets, de slips absorbants ou encore de protections anatomiques qui s’adaptent à toutes les morphologies. Ces produits permettront une sécurité anti-fuites pour plus de confort et en toute discrétion.
Pour une personne alitée, les changes complets seront les plus adaptés. Ils sont simples et rapides à poser pour le bien-être de la personne portant le produit mais également de celui qui le pose. Ils possèdent un indicateur d’humidité qui montre le degré de saturation de la protection permettant ainsi de ne la changer que lorsque cela est nécessaire. Les slips absorbants sont eux à privilégier pour les personnes semi-mobiles. A enfiler et à retirer comme un sous-vêtement classique, ils permettent de maintenir une certaine autonomie au quotidien.
Selon les préférences de chacun, des grandes protections anatomiques pourront aussi être utilisées pour les personnes alitées ou semi-mobiles. Elles sont à porter avec un slip de fixation adapté pour permettre un bon maintien. Pour les hommes à mobilité réduite, l’étui pénien, adapté à l’anatomie masculine est un dispositif approprié contre les fuites urinaires. Relié à un réservoir collecteur d’urine, il se porte comme un préservatif.
Dans les cas où la vessie ne se vide plus correctement, la pratique du sondage urinaire intermittent est souvent recommandée. Cette technique consiste à évacuer l’urine en introduisant une petite sonde par l’urètre jusque dans la vessie. Dans d’autres situations, une stomie urinaire peut être proposée. Ce traitement chirurgical consiste à dériver les voies urinaires vers la paroi abdominale puis à porter au quotidien une poche de recueil des urines, vidangeable grâce à un robinet.
Selon le type et l’étendue du handicap, l’assistance d’une auxiliaire de vie pour effectuer ces soins peut s’avérer nécessaire. Si les résultats de l’examen clinique le justifient, le médecin peut aussi prescrire des médicaments (anticholinergiques) afin de limiter les contractions intempestives et excessives de la vessie.
Selon la nature du handicap, la personne peut être consciente ou non de son incontinence. Ce paramètre est déterminant dans la prise en charge. En effet, une personne immobilisée qui a gardé le contrôle de sa vessie peut solliciter un aidant.
Toutefois, perdre le contrôle sur son propre corps peut mettre mal à l’aise, voire entraîner une véritable détresse psychologique. Pour assurer le bien-être physique et psychique de la personne accompagnée, il est donc essentiel pour les aidants d’accueillir les incidents avec bienveillance et de veiller au confort de la personne par des soins et des changes réguliers. De plus, à domicile comme en institution, les personnes accompagnées doivent être associées aux soins (tenir le change ou un produit de toilette par exemple, instauration d’un dialogue) autant que leur degré d’autonomie le permet. Les toilettes intimes sont l’occasion de construire une relation de confiance avec la personne aidée et de renforcer son estime personnelle.
Quel que soit le dispositif choisi, les personnes concernées doivent penser à avoir avec elles lors de leurs déplacements des lingettes imprégnées, utiles pour une petite toilette intime, rapide et discrète.
Du fait du handicap moteur, les complications en cas de problème de santé sont plus fréquentes. Opter pour une bonne hygiène de vie est donc très important. Tout comme les personnes mobiles, les personnes en situation de handicap devront :
Échanger et tisser des relations sont des besoins fondamentaux. Pour prévenir ou rompre l’isolement des personnes en situation de handicap qui souffrent d’incontinence urinaire ou fécale, il est important de se tourner vers les bonnes personnes. Les professionnels de santé (médecin, pharmacien, etc.) sont formés pour vous fournir un accompagnement personnalisé. N’hésitez pas à vous tourner vers eux.
Pour être certain de choisir la protection adaptée à vos besoins, répondez au questionnaire sur vos habitudes. Cela ne vous prendra qu'une minute.
Je trouve ma protection Trouvez la solution adaptée à votre situationPatrick Raibaut, Samer Sheikh Ismael, Nicolas Roche, Samantha Demaille-Wlodyka, Gérard Amarenco (Paris) Les troubles vésico-sphinctériens : physiopathologie, exploration, prise en charge.
Paraplégie et tétraplégie d’origine traumatique, neurologies - Novembre 2002 - vol. 5, APF France Handicap.
Les produits de la gamme Confiance® sont des dispositifs médicaux et des produits de santé réglementés qui portent, au titre de cette réglementation, le marquage CE. Fabricant : PAUL HARTMANN AG. Lire attentivement les instructions figurant sur l'étiquetage. Demandez conseil à votre médecin ou pharmacien.
Réf : HDBP33202305