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Incontinence et Alzheimer

En France, un million de personnes souffrent de la maladie d’Alzheimer et chaque année 225 000 nouveaux cas sont recensés1. Malgré l’ampleur de la maladie, la population reste encore peu informée de ses conséquences. En effet, outre des pertes de mémoire et des troubles du comportement, la maladie d’Alzheimer entraîne fréquemment une incontinence, aussi bien urinaire que fécale. Une difficulté supplémentaire à gérer au quotidien pour les aidants. Vous accompagnez un de vos proches atteint de la maladie d’Alzheimer ? Voici quelques conseils pour vous aider à gérer l’incontinence d’un proche.

Un couple de seniors jouant ensemble aux échecs contre un proche plus jeune

Pourquoi les malades d’Alzheimer souffrent-ils souvent d’incontinence ? 

L’incontinence n’est pas à proprement parler un symptôme de la maladie d’Alzheimer. Cependant les fuites urinaires et plus particulièrement encore, les fuites fécales, sont beaucoup plus fréquentes chez les personnes présentant une maladie neurodégénérative.

Comme toutes les maladies neurologiques, la maladie d’Alzheimer provoque un dysfonctionnement dans la transmission des informations entre le cerveau et les autres fonctions de l’organisme, notamment le système urinaire et digestif. Les problèmes d’incontinence apparaissent généralement à un stade avancé de la maladie d’Alzheimer, au bout de plusieurs années.

Si certaines personnes concernées sont encore en mesure de se rendre aux toilettes, d’autres ont besoin d’aide parce qu’ils peuvent :

  • oublier l’emplacement des toilettes, surtout s’ils se trouvent dans un lieu qui ne leur est pas familier ;
  • se perdre en se rendant aux toilettes ;
  • se déplacer lentement et les atteindre trop tard ;
  • ne pas ressentir le besoin d’uriner (en raison d’un dysfonctionnement neuronal, la vessie n’envoie pas au cerveau de signal de trop-plein) ;
  • avoir des difficultés à exprimer leur besoin de se rendre aux toilettes à l’aidant familial ou professionnel.

 

Comment réagir face à une situation d’incontinence ?

Votre rôle d’aidant dans ce cas est délicat. Si vous constatez que votre proche est incontinent, dédramatisez la situation et faites en sorte qu’il ne culpabilise pas. Parlez-lui calmement, pour éviter la confusion. Veillez aussi à respecter son intimité corporelle autant que possible, en n’intervenant que lorsque cela est vraiment nécessaire, lorsqu’il doit se changer ou aller aux toilettes par exemple.

Comment aménager l’habitat d’une personne atteinte d’Alzheimer ?

Désorienté dans l’espace et dans le temps, la personne atteinte d’Alzheimer peut avoir du mal à localiser les toilettes, surtout la nuit. Elle peut aussi éprouver des difficultés à les utiliser correctement et à retirer ses vêtements.

Pour lui faciliter la vie, vous pouvez en tant qu’aidant adopter quelques astuces simples :

  • indiquer clairement les toilettes par une signalétique appropriée. Vous pouvez par exemple peindre la porte d’une couleur particulière ou y accrocher un panneau ;
  •  laisser la porte des toilettes ouverte, afin qu’elles soient facilement accessibles ;
  • placer une barre d’appui murale de part et d’autre des toilettes ;
  • choisir pour votre proche des vêtements confortables et faciles à enlever ;
  • installer une veilleuse dans les couloirs et/ou les toilettes.

 

Comment limiter les risques d'accidents ?

Les routines sont rassurantes pour les personnes atteintes d’Alzheimer. De même que d’inviter votre proche à se coucher à une heure régulière l’aidera à lutter contre les troubles du sommeil. L’encourager à se rendre aux toilettes à heure fixe (le matin au réveil, après chaque repas, avant le coucher, et généralement toutes les 2 à 3 heures dans la journée) permettra de limiter ses épisodes d’incontinence.

Pensez également à :

  • éviter la consommation de boissons qui irritent la vessie (café, sodas, alcool…) ;
  • réduire au maximum la prise de médicaments à effet diurétique ;
  • modérer la consommation de liquides avant le coucher pour éviter l’incontinence nocturne ;
  • l’encourager à pratiquer une activité physique pour lui permettre de conserver sa mobilité (les difficultés à se déplacer empirent les conséquences de l’incontinence).

 

Quelle protection choisir pour l’incontinence ?

Les protections anatomiques conviennent en cas de fuites légères. Lorsque la maladie d’Alzheimer est à un stade avancé, il faut se tourner vers un autre type de protection. Si votre proche n’est plus capable de se contrôler et d’identifier à temps ses envies d’aller aux toilettes, le port permanent d’une protection pour l’incontinence tel qu’un slip absorbant ou un change complet devient alors indispensable.

Pour faire face aux différentes difficultés rencontrées lors la prise en charge de votre proche, la patience et la compréhension restent vos meilleures alliées. Votre rôle d’aidant est cependant difficile. Aussi, si vous ressentez le besoin d’être soutenu, n'hésitez pas à prendre contact avec un professionnel de santé. Sachez également que l’association France Alzheimer et maladies apparentées propose une formation pour soutenir les aidants non professionnels. Cette formation qui allie apports théoriques sur la maladie et son évolution, partages d’expériences et outils concrets pour améliorer et maintenir la communication avec votre proche, vous aidera à adapter votre accompagnement.

La maladie d’Alzheimer en quelques chiffres

La maladie d’Alzheimer touche le plus souvent des personnes âgées de plus de 65 ans. Mais la maladie d’Alzheimer concerne également des sujets plus jeunes : on estime que 33 000 personnes de moins de 60 ans seraient aujourd’hui concernées par cette maladie1. Enfin, 2 malades sur 3 sont des femmes1

1Définition et chiffres de la maladie d’Alzheimer, Fondation pour la recherche sur l’Alzheimer
Réf : HDBP87202308 

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